Guide des droits et des démarches administratives
Rupture anticipée du contrat de travail temporaire ou d'intérimFiche pratique
La rupture anticipée du contrat de mission est possible dans certains cas seulement. Les cas de rupture autorisée et leurs conséquences varient selon l'auteur de la rupture.
L'employeur peut rompre le contrat de mission sans obligations particulières vis-à-vis de l'intérimaire dans les 3 cas suivants :
-
pendant la période d'essai,
-
en cas faute grave du salarié,
-
ou en cas de force majeure.
À noter
la rupture du contrat avant la fin de la période d'essai peut être considérée par le juge comme abusive si elle n'est pas liée aux compétences du salarié.L'employeur doit proposer au salarié un nouveau contrat de travail prenant effet dans un délai maximum de 3 jours dès lors que la rupture est faite :
-
après la période d'essai,
-
et en dehors de toute faute grave ou cas de force majeure.
Si le nouveau contrat est d'une durée inférieure à celle restant à courir du contrat précédent, l'employeur doit payer au salarié une somme égale à la rémunération qu'il aurait perçue jusqu'au terme du contrat, y compris l'indemnité de fin de mission.
Le contrat de mission peut être rompu de manière anticipée par le salarié dans les cas suivants :
-
faute grave de l'employeur,
-
embauche du salarié mis à disposition pour un contrat à durée indéterminée,
-
ou force majeure.
Un préavis s'applique si le salarié rompt son contrat pour un contrat à durée indéterminée (CDI) après la période d'essai (sauf s'il en est dispensé par l'employeur).
Ce préavis est calculé à raison d'un jour par semaine, compte tenu :
-
de la durée du contrat, renouvellement inclus, si celui-ci comporte un terme précis,
-
de la durée effectuée, si le contrat ne comporte pas de terme précis.
La durée totale du préavis ne peut être inférieure à 1 jour ni supérieure à 2 semaines.
Le décompte s'effectue en jours ouvrés.
Si le salarié rompt le contrat après la période d'essai et en dehors des cas autorisés, il peut être condamné par le juge à verser à son employeur des dommages et intérêts.
Où s'adresser ?
- Votre direction des ressources humaines (DRH) (Pour toute information complémentaire)
- Vos représentants du personnel (Pour toute information complémentaire)