En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies qui permettent le bon fonctionnement de notre site et de ses services. En savoir plus J'ai bien compris

Guide des droits et des démarches administratives

Logement social ou logement privé : quelles différences ?
Question-réponse

Les différences entre un logement social et un logement privé tiennent principalement à leurs conditions d'accès, aux loyers pratiqués, à la durée du bail et aux cas de résiliation à l'initiative du bailleur.

Principales différences entre un logement social et un logement privé

Objet

Logement social

Logement classique

Conditions d'attribution

Les ressources ne doivent pas dépasser un certain plafond.

Certaines personnes sont prioritaires.

Attribution par une commission spécifique.

Aucun critère. Le propriétaire choisit librement dès lors qu'il n'est pas dans une logique de discrimination.

Démarches

Un dossier unique pour toutes les demandes dans un même département.

Un dossier par logement. Des frais peuvent être facturés en cas de recours à un agent immobilier.

Recours en cas de non-obtention du logement souhaité

Exercice du droit au logement opposable

Aucun, sauf si vous pouvez établir une discrimination.

Fixation du loyer

Niveau de loyer réglementaire

Niveau de loyer libre ou encadré selon les communes

Révision du loyer

La révision du loyer est possible chaque année en fonction de l'indice de référence des loyers.

L'application d'un surloyer s'effectue par ailleurs en cas d'augmentation substantielles des ressources du locataire. s

La révision du loyer est possible chaque année en fonction de l'indice de référence des loyers.

En fin de bail, le loyer peut être augmenté s'il est sous-évalué, et réduit s'il est sur-évalué

Durée du bail

Indéterminée (le locataire bénéficie d'un droit au maintien dans les lieux)

  • 3 ans si c'est un logement vide,

  • 1 an si c'est un logement meublé (9 mois si le locataire est étudiant)

Fin du bail

En dehors d'une faute du locataire (impayés, troubles de voisinage) le bailleur peut résilier le bail en cas de :

  • dépassement du plafond de ressources,

  • logement inoccupé ou insuffisamment occupé,

  • ou logement inadapté. (trop grand).

En dehors d'une faute du locataire (impayés, troubles de voisinage) le bailleur peut résilier le bail en cas de :

  • reprise du logement pour y habiter ou y loger un proche,

  • ou vente du logement.

Modifié le 09/09/2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
source www.service-public.fr